Historique
La chaux a été jusqu’à la révolution industrielle le principal liant de la construction. Incorporée à du sable, elle a servi aussi bien à hourder les maçonneries qu’à en dresser les parements. A l’état pur, elle a servi à lier les peintures ou badigeons.
Elle a participé à la solidité des édifices antiques, médiévaux et à la beauté d ouvrages aussi prestigieux que certaines des fresques qui les décorent.
Il n’est, pourrait on dire, aucun édifice ancien qui n échappe à son empire.
Dans un contexte actuel, la chaux se mettra en avant par sa perméabilité à la vapeur d’eau, son imperméabilité à l’eau de ruissellement. Elle augmente le confort intérieur, est saine, souple, résistante et décorative.
Dans le domaine constructif, elle est le liant au comportement en sympathie avec la maçonnerie.
Dans le domaine de l’aspect, elle est le matériau capable de révéler la beauté des parements.
Dans le domaine historique, elle est le dénominateur commun, le matériau du continuum.
L’argile ou terre crue est présente dans la construction depuis des millénaires. Son accessibilité partout dans le monde l’a rendue comme matière la plus utilisée dans celui-ci pour l’habitat.
La terre crue se révèle imbattable dans un domaine difficile et d une urgente actualité : la construction respectueuse de l’environnement.
Peu énergivore sans processus chimiques, en ressource illimitée, ne produisant pas de déchets, l architecture en terre crue se situe au premier rang.
La peinture à l’ocre ou suédoise, son appellation diffère suivant les régions où elle est proposée. Entièrement naturelle, elle résiste aux intempéries et est utilisée depuis des siècles pour peindre les cabanes chères aux pays scandinaves.
Maçonnerie à la chaux
